Une rose espagnole au Caire
L’avion qui me conduisait de Madrid au Caire faisait une escale à Barcelone en début de soirée. Je ne remarquai pas d’abord les passagers qui montaient. Étant déjà épuisé par une attente de 12 heures à Madrid laquelle avait suivi un vol de 6 heures depuis Montréal, je m’étais endormi. Je fus réveillé par l’agent de bord qui me demanda de m’installer correctement pour le décollage.
Après l’extinction des signaux interdisant les déplacements, je vis se lever d’un siège, en diagonale avec le mien, un très bel homme, fin de la vingtaine ou début trentaine, vraisemblablement espagnol, extraordinairement excitant. Il correspondait au modèle d’homme qui me ferait faire des folies. Normalement grand, les cheveux noirs jais, la taille très fine et une paire de fesses imposante accrochée haut à la taille et formant une croupe aussi galbée que celle d’un pur sang. Sa figure était parfaitement dessinée : front haut, sourcils minces et longs, yeux bleu pâle, lèvres minces sur une bouche longue et souriante et un léger hâle formé par une barbe sans doute rasée du matin mais rendue foncée par la forte teneur en testostérone du mâle qui la portait.
D’ailleurs, quand il passa près de moi, une odeur de mâle qui a eu chaud se dégagea promptement et, malgré la fatigue, ou à cause d’elle justement, j’ai senti quelque chose se dresser dans mon pantalon. J’avais une envie folle de lui. Je l’aurais baisé là subitement dans l’avion. Le laisser partir sans tenter de le retenir ou de communiquer avec lui me semblait la pire des bêtises. Mais, en même temps, je ne voyais pas comment je pouvais lui parler. J’avais peur de lui paraître idiot, ou pire encore, une sorte d’obsédé sexuel incapable de se retenir. Je ne savais pas, en effet, ses préférences sexuelles mais quelque chose me disait qu’il ne devrait pas négliger quoi que ce soit de gentiment offert.
En revenant à son siège, comme les fauteuils près de lui étaient inoccupés, il installa un oreiller près du hublot, se recroquevilla un peu et, le cul dans ma direction, s’endormit. J’aurais bien voulu dormir aussi mais j’étais incapable de détacher mon regard de son cul. C’était le plus beau cul que j’avais vu dans ma vie. J’imaginais que je le déshabillais, que j’enlevais son sous-vêtement et que je pouvais enfin contempler ses fesses. Je les caressais, je les léchais, je les mordillais, je les écartais, je découvrais sa craque et son trou que je sentais et que je léchais goulûment. Et je recommençais le manège dès que mon imagination ne pouvait plus aller plus loin.
Il ne fut réveillé que par la turbulence importante imposée à l’avion par les vents du désert à cette heure de la nuit et à cette période de l’année_ nous étions en avril_ mais nous atterrissions au Caire.
C’est avec un immense regret que je le vis prendre une direction différente de la mienne après les formalités égyptiennes de l’immigration. Je me demandais ce qu’il venait faire au Caire, s’il venait rejoindre une personne aimée et s’il n’allait pas baiser une partie de la nuit alors que je me morfondrais seul dans ma chambre d’hôtel.
Il était près de deux heures du matin quand j’arrivai enfin à l’hôtel situé dans Centro Cairo. C’était l’hôtel Windsor: un vieil édifice qui fut célèbre au temps de la présence anglaise en Égypte. Il avait vu défiler des célébrités surtout autour des années ’20 à ’40. Il était maintenant un peu décrépit mais gardait encore tout le chic et le charme de son ancien prestige. Il était bien tenu et affichait une sorte de gentillesse élégante derrière des murs et des comptoirs de bois usés et des tentures un peu élimées par les ans. Il était un des rares établissements égyptiens du Caire à avoir un bar où l’on servait de l’alcool. Pays musulman oblige! Ce bar était magnifique, garni de meubles et de canapés anciens et décoré de toutes sortes d’objets hétéroclites comme au temps de Carter. On eut dit justement que le célèbre archéologue, découvreur du tombeau de Toutankhamon, était venu y prendre un whisky la veille.
Il y avait un lift, juste à côté de la réception, avec une grille en fer forgé extrêmement travaillée au rez-de-chaussée. Le lift avait une banquette de marqueterie recouverte de velours rouge pourpre. Mais le velours était usé. Toutefois, si l’âge avait enlevé au velours et au lift toute sa fraîcheur, la jeunesse resplendissante et la beauté du liftier redonnait à cette cage d’un autre âge une nouvelle jeunesse en provoquant de nouveaux désirs. Ce jeune liftier qui allait devenir mon « petit copain » de branle au Caire, était le frère du gérant de nuit, aussi beau que son frère le liftier, qui s’aperçut sans doute à mon regard, que son petit frère et lui-même ne m’étaient pas indifférents. Cela ne sembla pas lui plaire du tout, du moins dans un premier temps. Il regarda d’un mauvais œil le démarrage du lift vers les étages livrant le corps de son petit frère à la très grande proximité d’un étranger. Même seulement pour une minute, cela devait lui paraître trop long.
Le garçon, intimidé, me montra ma chambre, m’indiqua les installations utiles et me pria, dans un Anglais bizarre et pas facile à suivre_ mais il faisait des efforts très louables_ de ne pas me gêner si j’avais besoin de ses services.
Il se disait ‘disponible’ pour moi pour ‘tout’. Comment devais-je comprendre ce ‘tout’? Ce soir-là, j’aurais voulu qu’il courre et me ramène le passager du vol Barcelone-Le Caire auquel je pensais sans arrêt, mais, plus tard, comme nous le verrons, j’ai beaucoup apprécié ses gentils et délicats services.
Le lendemain, j’ai passé la journée au Musée du Caire à contempler les chef-d’œuvres de 5000 ans d’histoire pour parodier un peu la célèbre phrase de Napoléon à la bataille des Pyramides. Revenant à l’hôtel à la fin de l’après-midi, j’ai remarqué que, juste en face, il y avait un café avec terrasse extérieure où l’on pouvait déguster un bon thé à la menthe et fumer un narguilé de shisha (tabac mêlé de morceaux de pommes caramélisés). Je suis entré prendre une douche et j’ai bu une bière au bar en passant. Puis, avant de dîner vers 18h30, je suis allé prendre un thé à la menthe au café d’en face.
J’étais déjà assis depuis une bonne demi-heure quand je vis sortir de mon hôtel la merveille rencontrée la veille dans l’avion. C’était à peine croyable! Dans une ville de dix millions d’habitants, je le retrouvais, sans le chercher, dans mon hôtel. Il semblait pressé car il descendit les quelques marches rapidement. Mon esprit s’agita, et vite me vint à l’esprit un moyen de le retenir. Si, dans l’avion, je ne disposais d’aucun argument pour lui adresser la parole sans paraître étrange, là j’en avais un enfin mais il ne fallait pas le laisser passer. Je lui fis un grand signe de la main. Étonné, il me demanda également par des signes si c’était bien à lui que je m’adressais. Lui répondant par l’affirmative, il s’approcha de ma table.
Dans mon mauvais espagnol, je lui ai parlé de la proximité de nos sièges dans l’avion de la veille et de ma surprise de le retrouver encore une fois très près de moi dans le même hôtel. Il souriait généreusement, et ne pouvait pas savoir que son sourire était si beau qu’il me brûlait de désir. Je me consumais de l’intérieur. J’eus toutefois le courage de l’inviter à s’asseoir. Ma surprise fut qu’il acceptât spontanément. On engagea la conversation sur ce qui nous rapprochait, c’est-à-dire le voyage.
Il me raconta qu’il était journaliste à Bilbao en pays basque et qu’il était au Caire pour faire deux reportages : l’un sur la situation de plus en plus difficile des coptes dans la montée de l’intégrisme islamique, surtout autour d’Assiout, et le deuxième, qui excita ma curiosité, sur les comportements des hommes, voir l’homosexualité, dans les hammams ( sortes de bains collectifs pour hommes semblables aux saunas occidentaux) eux aussi de plus en plus surveillés par les intégristes.
Il n’habitait pas mon hôtel, trop cher pour son budget me dit-il (quoique le Windsor ne soit pas un hôtel luxueux, mais plutôt modeste) et il s’était trouvé une chambre dans une sorte de pension près de la place El Tahir. Il était venu à mon hôtel pour rencontrer un journaliste du Caire qui devait lui fournir des adresses à Assiout et les adresses de deux hammams au Caire. « Justement, me dit-il, ce soir je vais à l’un de ces hammam ». J’ai failli lui demander de l’accompagner. C’eut été une merveilleuse occasion de lui voir le cul. Au même moment, il m’offrit de venir me raconter son expérience du hammam le lendemain soir où il disposait de tout son temps. Compte tenu qu’il semblait voyager avec un très petit budget et compte tenu que la table à mon hôtel était vraiment correcte et abondante, je l’ai invité à dîner pour le lendemain. Il accepta mon invitation avec son sourire à faire mourir. On convint d’une heure et il partit. Je le voyais s’éloigner en songeant qu’il venait sans doute de me poser un rancart. J’avais envie de courir après lui. J’ai très mal dormi cette nuit là. Je le voyais au hammam se faire sucer, se faire peloter et peut-être même se faire baiser! Et je ne pouvais pas voir ça! J’aurais voulu être cet Arabe qui plongerait sa face dans son cul et en retirerait les derniers effluves de Bilbao.
Le lendemain soir, nous avions rendez-vous à 19 heures Dès 18 heures, j’étais à la terrasse du café d’en face. Plus l’heure avançait, plus j’étais persuadé qu’il ne viendrait pas. À 18h55, il tourna le coin de la ruelle qui menait à mon hôtel. Il était venu! Merci mon Dieu! Je ne savais pas quelle force du Temps et de la Destinée je devais invoquer pour la remercier.
À table, il me raconta….un peu…. sa soirée au hammam. Je sentais qu’il ne disait pas tout. Il me parlait d’une atmosphère tendue, de surveillance tacite, de regards fuyants et n’abordait rien de plus confidentiel. Finalement, devant mes questions pressantes, il finit par me dire qu’il avait dû provoquer quelques hommes pour tester leur réponse. Enfin! C’était parti! Il me parla d’attouchements discrets, de mains galopantes, de caresses furtives, de doigts glissés entre les jambes…….Je finis par lui dire que cela devait être très excitant de vivre cela mais très frustrant de devoir en rester là. Il comprit le message. Il m’indiqua qu’il n’était pas gay (fierté mâle espagnole exige!) mais que….en effet, se faire toucher comme ça…..ça éveille des besoins….quand pas de femmes autour……une main est une main……. « Mais une queue n’est pas un vagin, ai-je failli lui dire, et si tu as eu envie de baiser ce n’était certes pas avec une paire de seins. »
Il m’avoua son trouble et qu’il était resté sur son désir. Serait-ce la raison pour laquelle il était venu dîner avec moi ce soir? « Mon Dieu!, je me disais, si Vous me l’accordez, je ferai des tas de pèlerinages!!!!! Eh! Eh »!
À mes questions de plus en plus pressantes et pointues auxquelles il semblait prendre de plus en plus de plaisir à répondre en évoquant de plus en plus de détails, il finit par avouer qu’il s’était masturbé en revenant à sa chambre tant il était excité par sa soirée au hammam. Pour le rassurer et pour lui proposer indirectement une suite, je lui ai dit que moi aussi je m’étais masturbé en pensant à la soirée excitante qu’il avait dû passer. Il eut l’air étonné.
Je l’ai invité à venir prendre le café dans ma chambre où il y avait une causeuse ancienne et une petite table. On y faisait le service de boissons. Il accepta.
Dans la chambre, j’ai ouvert les volets et fermé les tentures de manière à laisser entrer le bruit insistant et quelque peu lubrique des rues du Caire à-travers la pénombre de la chambre mal éclairée par une lampe de faible intensité et les reflets d’un réverbère. L’atmosphère était exotique et rare. Les plafonds hauts élargissaient nos ombres et sa belle tête avait l’air de s’alourdir comme si elle eut été envoûtée par le charme sensuel des odeurs et des bruits du Caire qui entraient dans la chambre.
Au moment où il semblait rêver et me parler d’autre chose, je lui ai demandé, tout doucement, si sa masturbation de la veille l’avait complètement satisfait. Il me fit signe que non mais resta silencieux et comme paralysé. Je lui dis alors que toute cette conversation (c’était vrai, mais c’était plus lui que la conversation qui m’avait excité) m’avait réchauffé et que j’avais un grande envie de me masturber mais avec lui comme compagnon. Je pris soin d’ajouter : « comme si on était au hammam ». « On pourrait bien finir ce qui était si bien commencé hier soir au hammam et qui a dû être interrompu pour des raisons de sécurité, si je comprends bien » ai-je ajouté. Sans lui laisser le temps de se forger une réponse négative, j’ai détaché ma ceinture et j’ai baissé lentement mon pantalon tout en accordant à la bosse qui pointait dans mon slip quelques petits attouchements. Il ouvrit la bouche et demeura comme figé. J’ai sorti ma queue et je l’ai pointée dans sa direction tout en entreprenant des mouvements de va-et-vient avec mon poignet recourbé. Lentement ses jambes s’allongèrent en glissant les talons sur le parquet. Il commença à se caresser, puis détacha les boutons de son jeans, l’ouvrit et il en sortit un magnifique morceau, un régal pour les yeux et sans doute aussi pour le palais. Quand je le vis empoigner sa belle et grosse bite, j’ai mis de la pression sur la mienne avec ma main et je l’ai dirigé dans sa direction en caricaturant presque le geste de la branlette tellement j’avais écarté les jambes, rentré le ventre et projeté mon bassin vers l’avant.
Tout en se souriant avec une sorte de complicité mâle, on enleva le reste de nos vêtements et tout nus, on s’assied l’un en face de l’autre sur le canapé, ses pieds touchant les miens, et on débuta une vraie et généreuse séance de branle, ultra professionnelle. On se regardait dans les yeux, puis on se regardait se branler….puis dans les yeux…… puis se branler…….puis….. Finalement, j’ai commencé à me caresser le cul avec les doigts et j’ai relevé les hanches pour qu’il ait une bonne vue. Il apprécia sans doute car il fit la même chose. J’étais tellement excité. Le cœur me débattait à tout rompre. Je n’arrivais pas à croire en ma bonne étoile. Les probabilités que je me retrouve là, deux jours plus tard, avec cet objet de désir croisé par hasard dans un avion, étaient à peu près nulles. J’avais pour une fois gagné le gros lot au Loto. Il semblait calme, rassuré, confiant et abandonné complètement à sa branlette. Quand il me vit sentir mon cul sur mes doigts, ses yeux s’écarquillèrent. J’ai pensé que je venais de l’effaroucher. J’ai donc passé à l’attaque! « Tu n’as jamais fait ça? « lui demandai-je. « Si! dit-il, mais jamais devant quelqu’un ».
Fort des leçons que j’avais apprises à Mobile (voir la nouvelle : Bons baisers d’Alabama), je lui ai parlé de l’importance de se révéler à soi-même ses fantasmes; que les montrer à un autre était une excellente façon de les assumer et d’accepter de les vivre. Il sembla acquiescer car il m’imita. Mais il fit une grimace comme pour montrer qu’il n’appréciait pas beaucoup cette odeur. Je lui ai dit que moi j’apprécierais sans doute et que je pouvais lui procurer un grand plaisir. Pour toute réponse, il s’allongea sur le canapé et releva les jambes vers son torse me révélant enfin ce que mon esprit avait tâché d’imprimer dans ma mémoire par la simple imagination. Mais ce que je voyais était au-delà de mes souvenirs. Dieu! Qu’il avait un beau cul! Plus merveilleux encore que ce que j’avais imaginé. Il était glabre. Juste quelques poils noirs et raides se détachaient de la partie supérieure allant vers le péroné. Il était brun comme le centre d’un ‘œil de tigre’ (pierre semi-précieuse) et entouré d’une corolle caramel qui s’étirait entre ses deux fesses. Le pli de ses cuisses s’enfonçait dans ceux plus profonds de ses fesses et celles-ci jaillissaient de son dos comme s’il reposait sur un ballon. C’était vraiment le plus beau cul que j’avais jamais vu et, sincèrement, j’en avais vu plusieurs et j’en verrais de nombreux autres, mais, aujourd’hui encore, je reste toujours persuadé que c’était mon plus beau.
J’ai approché ma face de cette merveille avec la lenteur et la grâce qui convient à un tel chef-d’œuvre. J’y ai touché comme si je posais mes doigts sur la Joconde, et je l’ai senti comme si j’eusse été autorisé à respirer l’unique fleur d’un cactus centenaire. C’était la « Rose du Caire », une icône unique et éphémère qui ne repasserait peut-être jamais plus et qui finirait sans doute ses beaux jours dans une maison ignorée de Bilbao.
Vous dire le parfum de cette merveille, c’est indescriptible. C’était au-delà de ce que j’avais imaginé dans ma branlette du premier soir quand je l’imaginais quelque part dans la nuit chaude et sensuelle du Caire ouvrant son cul à la douce brise qui venait du désert pour transporter ses effluves jusqu’au sommet des pyramides. Je délirais comme vous constatez que je délire maintenant en vous le racontant. Mais c’était tellement bon!
Je l’ai léché lentement….doucement……âprement parfois……parcourant tous les coins….essayant d’être partout à la fois………plongeant dans les abîmes de son intimité comme Dante aux enfers et voyant apparaître dans les ‘cercles’ tracés par les saveurs et les odeurs diverses, les formes obscures et diaphanes de ses désirs les plus secrets.
J’étais au Paradis en pénétrant dans son Enfer. Je l’ai ‘honoré’ durant une bonne heure. Il ne semblait pas se lasser. On eut dit que ma langue était du ‘sur mesure’ pour son cul. Il râlait. Il gémissait. Il soupirait des « plus profond si tu peux encore ». Ses poings serraient le tissu du canapé. Il se mordait parfois le bras pour taire un cri. À un moment, il eut besoin de péter. Il m’avertit et, croyant que je m’étais retiré à temps, se laissa aller. Quand il vit que j’étais toujours là et que même ça, de lui, je le buvais comme un cadeau, il reprit sa masturbation plus rapidement et, la langue enfouie dans son trou, je sentis qu’il se vidait les couilles aux contractions que son cul exerçait sur ma langue.
Remis de son orgasme, il voulut me voir jouir et exigea que je vienne dans sa bouche. Il avait l’heur d’avoir compris mes explications sur l’importance de vivre ses fantasmes. Il me lécha les couilles durant ma branlette, ouvrit la bouche au bon moment et il but mon nectar comme une gorgée de vin de messe.
Je lui ai demandé son slip en souvenir. Il me l’accorda mais à la condition que je lui donne le mien. On causa encore une bonne demi-heure puis il m’annonça qu’il devait rentrer à sa chambre pour récupérer ses bagages car il prenait le train de nuit pour Assiout. Je savais que je ne le reverrais plus. Mais je ne pouvais pas trop demander à la vie. Elle venait de me donner un incroyable cadeau que je n’oublierais plus jamais.
Après la mort récente de ma mère et la rupture précipitée avec un grand amour, la vie devenait soudainement miséricordieuse. Elle avait mis sur le perron de mon hôtel ce que je voulais bien croire être la seule rose espagnole qui ne poussât jamais vraiment au Caire.
À suivre……..Prochain épisode : Les garçons de Gizeh
Alexandre
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